C’est quoi survivre ?

Pas d’égalité sur ce plan.

Il y a d’abord les confinés contaminés à l’hôpital ou en ehpad.

Pour eux, ni le temps ni l’espace ne sont les mêmes que pour ceux qui ont – jusqu’ici – échappé aux covid.

Il y a ceux qui sont semi confinés dans leur résidence campagnarde, au bord de la mer, ou encore mieux pour leurs poumons: à la montagne.

Il y a ceux du milieu, mi senior mi junior, résidents en ville dans suffisamment d’espace pour rester sédentaires avec un peu d’air frais une heure par jour.

Il y a ceux des grands ensembles que l’on ose appeler allez savoir pourquoi les « cités », dont les logements compactes seraient plutôt comprimés.

Il y a ceux qui nous, chez Open Partners nous préoccupent en particulier : les jeunes, ceux dont on ne parle qu’en termes de rentrée scolaire ou universitaire.Eux qui pratiquent déjà le confinement par l’usage des écouteurs et des écrans, eux qi, on l’oublie trop souvent se retrouvent éloignés du cercle familial’ de leurs amis lorsqu’ils entament des études supérieures loin de leurs bases.

Mais nous intéressons-nous à leur vie généralement, habituellement confinée , bien souvent dans un espace de container spartiate, voire inhospitalier ; avec quelle latitude de communication, de vie collective?

En temps « normal », leurs conditions de vie, principalement d’habitat sont elles si différentes de celles des temps « normaux ». Nous leur devons une vie sociale normale; ne pas prendre la jeunesse à la légère, on le sait, elle est souvent fragile, sensible à la neurasthénie , voire plus.

Il y a des similitudes de confinement entre tous mais des attitudes, des comportements propres à chaque groupe auxquelles nous devrons réagir.

Cette période de quarantaine a renforcé notre sens du devoir. Renforçons l’habitude de leur poser – et de nous poser – des questions, soyons plus curieux et sensibles qu’avant pour savoir ce que nous pouvons modifier ou ajouter à leur habitat et son environnement.Et continuons à leur proposer du « beau », pas du standard, plus responsable. Nos collaborateurs, les compagnons qui œuvrent – comme au Mans sont plus que jamais impliqués- à réaliser nos ambitions pour NOS jeunes. La résidence Pasteur que nous allons ouvrir au Mans au mois de septembre prochain aurait pu être, par facilité, reportée d’une année. Tout le monde s’y est mis pour maintenir l’objectif. La culture y sera présente tant dans le domaine de la photographie que dans celui de la littérature, deux gestes « premiers » qui apporteront une identité à laquelle nous l’espérons nos jeunes habitants seront sensibles.

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